Le temps pourri a
duré jusqu’à jeudi soir. Il bruinait donc encore quand j’ai amené Pascale à
Bundaberg mercredi après midi. Pas d’eau chaude dans la maison, et pas beaucoup
d’électricité non plus. Bof, on faisait tourner la touroumbiole tous les soirs
de 4-5 heures jusqu’à ce qu’on se couche. Pendant la journée, les panneaux
solaires récoltent assez de sauce pour équilibrer la demande même si le temps
est vraiment pourri. Mais pas assez pour faire une réserve pour la nuit. D’où
le coup de générateur en fin de journée. Il prend en charge l’heure de pointe (télévision
et éclairage le soir) et charge un peu plus la batterie en même temps. On s’en
tire avec quatre heures de bruit, heureusement pas trop fort et un peu loin.
Pour l’eau chaude, c’est un peu plus compliqué. Je remets en route le chauffe-eau
à gaz dans la vieille « maison » et il faut donc se déplacer un peu
pour se nettoyer. C’est quand même mieux que la douche froide en hiver ! Il
y a aussi le problème de faire sécher le linge. Il a fallu improviser un étendoir
intérieur pas trop loin du poêle.
Pascale a passé
la nuit chez des amis à Bundaberg, puis a pris le train pour Brisbane et de là
l’avion pour Melbourne. Sarah a été la chercher à l’aéroport et l’a amenée chez
Marie-Laure et Serge qui sont en vacances et avaient donc besoin de quelqu’un
chez eux pour s’occuper des deux chats. Antoine est allé les rejoindre après le
boulot et ils on passé la soirée ensemble.
Et ici il fait
super beau depuis hier matin. Youppie, plus besoin de touroumbiole, et j’ai même
plein d’eau chaude pour ma douche. Il y avait une superbe demi-lune hier soir
alors je l’ai photographiée avec mon appareil tout neuf et mon télé de 300mm.
Parce que c’était la première fois que je voyais la lune depuis le solstice !
J’ai (entre
autres) deux copains ingénieurs qui ne se connaissent pas et qui m’ont dit
bonjour cette semaine. Mercredi matin, je venais de donner un heure de shiatsu
à Sue et on prenait un thé tranquillement avec Pascale, et voila mon portable
qui sonne, ce qu’il fait une fois par an et encore. C’était David Green (GBC
Malaisie) qui m’annonce calmement qu’il démissionne et cherche un boulot à
Sydney, histoire d’australianiser ses gosses. Je lui ai donc fait une référence
plus tard dans la journée, une autre longue conversation dans mon portable avec
une agence de placement de cadres sup.
Et vendredi soir,
j’allais prendre ma douche dans le shed, donc, et je vois débarquer un jeune
type dans une belle bagnole. C’était Nick Crisp qui était mon assistant à
ARLEC, avant GBC donc. Je ne l’avais pas revu depuis 25 and ! Nick est
maintenant à Brisbane et il s’occupe de trucs industriels.
Il fait vraiment très
beau et très bon aujourd’hui. Il fait même encore bon pendant la nuit ce qui
est rare quand il fait beau. Je vais quand même aller couper un peu de bois
pour chauffer Pascale à son retour, ce sera lundi prochain dans la soirée.