On s’y préparait depuis deux ou trois mois et c’était dimanche dernier. Un petit festival sympa avec une cinquantaine de stands dans les jardins de Mira’a Café à Bargara, près de Bundaberg.
On a entassé tout le barda nécessaire et un peu de superflu pour faire bon poids dans la voiture de Pascale samedi et on est partis dimanche matin à l’aube. Après un arrêt chez une copine pour l’amener avec nous, plus encore du barda, on est arrivé chez Mira vers 8 heures, ce qui nous a laissé une heure pour planter la tente et nous installer. Je pensais passer une journée tranquille mais j’ai commencé par un shiatsu très vite après 9 heures et puis je n’ai plus arrêté. J’ai traite 12 personnes, je crois. Pascale et la copine étaient aussi très occupées aussi avec la thérapie des couleurs, elles ont bossé toute la journée. Pas eu le temps d’aller voir les autres stands, tout juste le temps d’avaler un sandwich à midi. Nous avons même refusé du monde ! Une journée très satisfaisante, donc. De l’argent bien gagné, certes, mais surtout la réaction des gens était très encourageante. Voir arriver quelqu’un avec un torticolis, travailler dessus pendant dix minutes et voir la souplesse du cou revenir, c’est extrêmement satisfaisant. Les filles travaillent plus aux niveaux émotionnel et spirituel, mais c’est aussi très satisfaisant.
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Le stand Spirale - Euleilah Shiatsu |
On est rentré chez nous au coucher du soleil, accueillis par un concert de bêlements, mugissements, caquetage et autre cancan de nos nombreuses bestioles qui n’appréciaient pas que leur dîner soit en retard.
Le shiatsu continue, trois clientes jusqu’ici cette semaine, une par jour. Ça rapporte moins que les traductions mais c’est beaucoup plus satisfaisant.
Côté ferme ça se passe plutôt bien après quelques ennuis il y a deux semaines. Le bélier Romuald a décidé de grimper à un arbre et s’est cassé une patte avant à deux ou trois endroits. Il a fallu l’abattre. Le lendemain, on a paumé la chatte au cours d’une balade. Mais tout est rentré dans l’ordre assez vite. On a commencé par bouffer les pattes arrières (intactes) de Romuald fort bien cuisinées par Pascale.
Recette pour deux gigots d’un bélier de 3 ou 4 ans :
Désosser, retirer la graisse, couper en cubes et laisser mariner 24 heures dans la sauce du canard d la veille avec un peu de vin et pas mal d’herbes. Cuire très lentement au feu de bois dans un « camp oven » australien (il s’agit d’un petit chaudron en fonte très épaisse) pendant 2 ou 3 heures. Servir fumant avec un gratin de pommes de terre. Miam ! C’était peut-être coriace avant, mais après ça vous fond dans la bouche.
Et puis le chat est revenu. Ça tombe bien, il y a des souris partout. J’en ai pris trois dans des pièges. Le chat en attrape une toutes les nuits et les lâche de temps en temps vivantes dans la maison. Pratique... Parfois elle les mâchouille à grand fracas sous le lit le plus près possible de mes oreilles au milieu de la nuit.
À part ça...
On a un nouveau bélier blanc et noir, Bobby.
J’ai fini de réparé la clôture de l’enclos des moutons et commencé celle du pré des vaches. Je pense mettre une clôture électrique pour les brebis, c’est moins cher que du grillage à brebis.
Trois oies couvent, un jars commence à attaquer Pascale.
Une poule et les canards couvent aussi, ça doit être le printemps. Tiens, c’est vrai, c’était l’équinoxe il y a pas longtemps.
Une dame tres gentille nous adonné huit coqs. J’ai massacré les deux derniers lundi, le congélateur est plein de coq au vin, poulet chasseur, poulet au curry...
Il parait qu’il y a de nouveau de gros risques d’incendies. Les fermiers du coin en profitent pour faire bruler les grandes herbes. On est dans la fumée jusqu’aux yeux. Venez respirer le bon air du Queensland, qu’ils disaient. Vivement les inondations, au moins, on respire !
C’est pas tout ça, j’ai trouvé un trou dans la clôture de la basse-cour. Je vais aller réparer ça histoire de changer des traductions et du shiatsu.
À plus :-)